S’adapter ou mourir : quel avenir pour l’hôtellerie de montagne ?

Imaginez réserver vos vacances d'hiver, et découvrir des pistes de ski en herbe.

C’est la réalité à laquelle certaines stations de basse et moyenne montagne doivent faire face aujourd’hui.

Pour certaines, la fermeture est déjà là.

Il y a un mois la fermeture annoncée de la station de l’Alpe du Grand Serre a fait grand bruit. Cette station d’Isère a pourtant des pistes qui culminent à plus de 2000 mètres d’altitude.

Au final, ce sont plus de 180 domaines skiables qui ont fermé en France depuis les années 70 avec une accélération depuis les années 2000.

Pour les stations de ski, le réchauffement climatique n’est plus une menace lointaine, mais une réalité tangible :

  • moins d’enneigement chaque année.
  • des investissements coûteux pour compenser le manque d’enneigement
  • des communes qui subventionnent les stations dans le rouge

Face à ces défis, deux options s’offrent à elles :

  1. Continuer d’investir coûte que coûte, quitte à s’endetter pour un avenir qui semble déjà scellé.
  2. Préparer l’avenir avec une transition en douceur, assurant ainsi une survie économique.

L’exemple de Metabief, la station pionnière de la transition

C’est cette deuxième voie a qu’a choisi de prendre une petite station du Jura Metabief.

En 2016, au moment de faire face au besoin de renouvellement des infrastructures et un investissement chiffré à 20 millions d’euros, la commune a décidé de lancer une étude de modélisation pour évaluer la baisse de l’enneigement dans les années à venir.

Le résultat a conclu à une fermeture du domaine skiable à l’horizon 2035.

La commune a donc décidé de rénover pour maintenir l’activité ski mais d’utiliser les fonds pour financer la diversification et une activité touristique 4 saisons: base de loisirs, VTT, trail, événements sportifs et culturels.

Un chiffre d'affaires hors saison qui, même s'il est modeste, permet de ne plus s’endetter inutilement et de préparer l’après-ski.

Pendant ce temps, d’autres stations persistent et continuent de s’endetter, allant même jusqu’à des solutions absurdes comme faire venir la neige par camion ou par hélicoptère.

Pyrénées : une station de ski se fait livrer de la neige par hélicoptère

Pour l’activité hôtelière, s’engager dans une transition écologique, c’est bien plus que simplement retirer le plastique. C’est évaluer les risques liés au réchauffement climatique et repenser son modèle économique si nécessaire.

Face au réchauffement climatique, il existe deux stratégies pour y faire face :

Aujourd’hui, à la montagne, c’est tout un éco-système qui est menacé de faillite.

Alors quel avenir pour le tourisme de montagne ?

Le développement des activités d’été suffira-t-il à pallier la fin de l’or blanc ?

Pas sûr. Les scientifiques annoncent qu’un réchauffement des températures mondiales de 4 degrés d’ici 2100 entraînerait la mise hors service de 98 % des 2234 stations de sports d’hiver européennes.

Même les plus grandes stations d’altitude ont déjà amorcé la transition comme Val Thorens ou Tignes.

Val Thorens en Été : Une Saison d'Intensité et d'Aventure

D’après son rapport « Les stations de montagne face au changement climatique » du 6 février 2024, la Cour des comptes annonce qu’« avec 53,9 millions de journées-skieur, la France se classe au deuxième rang mondial du tourisme hivernal, juste derrière les États-Unis ». Tout en rappelant que les territoires de montagne en France se sont rendus économiquement dépendants de la monoculture du ski depuis le développement des stations dans les années 1950, à travers les plans neige.

A l’heure des JO d’hiver dans les Alpes, la question est sur toute les lèvres et déclenchent des polémiques.

« Il y a une promesse politique de “faire avec l’existant”, mais, à partir du moment où la neige n’existera pas et qu’on va devoir la fabriquer, déjà, c’est faux », pointe Valérie Paumier, fondatrice de l’association Résilience Montagne. Et elle ajoute : « De facto, des Jeux sobres et durables, ça n’existe pas. »

Pour Valérie et l’association Résilience Montagne, il s’agit de penser des montagnes habitées, loin de la monoculture du ski : « On devrait parler de montagnes à vivre maintenant, plutôt que de montagnes à skier », et réinventer « des lieux à vivre à l’année, qui ne dépendent pas du tourisme de masse ». Là semblent être les vraies nécessités pour les Alpes à l’horizon 2030 !

L’enjeu sera également nous concernant individuellement, de réaliser que le ski tel qu’on l’a connu étant plus jeune n’existe plus et n’existera plus. Il faut l’accepter et en faire le deuil.

A nous de découvrir une autre façon de fréquenter la montagne.

JO d'hiver 2030 : une catastrophe écologique et sociale annoncée

Pourquoi investir dans la transition écologique est essentiel pour l'avenir de son hôtel ?

Démarche RSE, transition écologique, démarche écoresponsable,...ces mots sont aujourd’hui sur toutes les lèvres. Certains y voient simplement un levier marketing, d’autres une pression de la part de ses parties prenantes, d’autres encore une obligation dont ils s’affranchiraient bien.

Et si finalement engager son hôtel dans une démarche RSE vous procurait bien d’autres avantages auxquels vous n’avez peut-être même pas songé ?

En tant qu’entreprise, on cherche irrémédiablement à évaluer le retour sur investissement de chacune de nos décisions. Dans ce cas précis, il est assez difficile d’obtenir des chiffres car il n’y a pas en général assez de retour et de recul pour permettre d’évaluer précisément le ROI d’une démarche environnementale.

Les 5 bénéfices potentiels à court terme

En revanche, voici quelques-uns des bénéfices potentiellement visibles à court terme une fois l’hôtel engagé dans une démarche écoresponsable :

Mais c’est sur le long terme que le retour sur investissement sera le plus décisif

En dehors de ces effets à court terme, il faut souligner l’importance de ce genre de décision sur le long terme également. Demain, face aux changements climatiques, de nombreux défis seront à relever et le sont parfois déjà :

Dans ce cadre là, il existe deux stratégies pour y faire face :

Faire le pas vers un hôtel plus autonome, plus résilient et plus durable permettra à son activité de résister face à ces défis et de pouvoir rester compétitif.

Seulement ce chemin ne se fait pas en un jour et nécessite parfois des investissements coûteux. C’est pourquoi il est essentiel d’avoir une vision à long terme et d’établir un plan d’action sur la durée pour permettre le financement des ces investissements. C’est un virage stratégique à ne pas louper au risque de se retrouver complètement en dehors des clous dans quelques années.

Le parallèle avec les passoires énergétiques

Parfois, investir petit à petit sans attendre un ROI immédiat fera de votre activité un business rentable et compétitif dans quelques années. C’est l’exemple même des appartements qui sont des passoires énergétiques. Les propriétaires n’ont pas investi au fur et à mesure dans la rénovation de leur bien, ont misé sur le profit immédiat de leur location avec une vision à très court terme. Aujourd’hui, ils se retrouvent au pied du mur, avec une réglementation défavorable qui a complètement dévalué leur bien. Ils doivent alors ou bien entamer des travaux extrêmement couteux ou vendre en dévaluant fortement la valeur de leur bien.

En résumé, investir aujourd’hui, c’est assurer la survie de son activité et valoriser la valeur de son actif pour demain.

La géothermie dans l'hôtellerie: bonne ou mauvaise idée ?

Pourquoi personne n'utilise la géothermie ?

En 2023, la géothermie ne représente que 1 % de la consommation de chaleur en France. Un potentiel énorme encore largement inexploré puisque 90% serait éligible à la géothermie.

https://bigmedia.bpifrance.fr/decryptages/la-geothermie-une-energie-renouvelable-encore-sous-exploitee-en-france#:~:text=«

Source : Commissariat général au Développement Durable - SDES, Chiffres clés des énergies renouvelables, Édition 2023

Mais déjà qu'est-ce que la géothermie ?

La géothermie est une solution énergétique innovante qui exploite la chaleur du sous-sol pour produire divers types d'énergie. Selon la température des calories captées, elle peut être utilisée pour le chauffage, la climatisation ou même la production d'électricité.

La chaleur présente sous la surface de la Terre est captée puis valorisée directement ou via une pompe à chaleur (PAC) si le niveau de température est insuffisant. 

Cela permet des applications diverses :

En été, la température du sous-sol à faible profondeur est inférieure à celle de l’air extérieur. Ce frais peut être récupéré et utilisé directement dans les bâtiments pour le rafraîchissement, c’est le géocooling.

Une autre solution apportée par la géothermie consiste à utiliser une pompe à chaleur réversible en mode "froid". Cela permet une climatisation en sollicitant très peu le système électrique. Cette possibilité de produire du "froid durable" est particulièrement pertinente dans un contexte de réchauffement climatique.

Les ressources géothermiques dont les températures dépassent 110 °C permettent de produire de l’électricité, que l’on peut éventuellement coupler avec de la production de chaleur. On parle alors de cogénération.

Pourquoi est-elle aussi peu utilisée ?

Les avantages de la géothermie :

Source : AFPG

Les étapes pour un projet géothermique :

  1. Étude de faisabilité : Indispensable pour vérifier la pertinence du projet par un bureau d’études.
  2. Travaux de mise en œuvre : Pour transformer l'idée en réalité.

Plusieurs dispositifs de subvention sont disponibles, comme le Fonds chaleur ou des aides régionales, pouvant couvrir jusqu’à 40 % du montant total.

Quelques exemples :

Projet de géothermie | Hôtel Restaurant Château De Pondres

En résumé, il est nécessaire de faire étudier la faisabilité d'un tel projet mais cette option peut très bien être une très bonne option sur le long terme et utilisable toute l'année et les faibles coûts de fonctionnement ensuite justifie l'investissement initial parfois coûteux d'une installation géothermique pour un hôtel.

#Géothermie #ÉnergieRenouvelable #TransitionÉnergétique #DéveloppementDurable #hôtellerie

Hôtellerie durable : faire la distinction entre label Clef verte et démarche RSE.

Dans le monde de l'hôtellerie restauration, de plus en plus d'établissements se tournent vers des pratiques écoresponsables dans le cadre de leur stratégie commerciale. Cependant, il existe une confusion fréquente entre l'obtention d'un label tel que Clef Verte et l'adoption d'une véritable démarche de Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE). Dans cet article, nous clarifions les différences entre les deux et soulignons l'importance de ne pas confondre le moyen et la fin dans la quête de durabilité.

Qu'est-ce que le label Clef Verte ?

Le label Clef Verte est un label international attribué aux établissements touristiques et hôteliers qui s'engagent dans une démarche de développement durable. Il reconnaît les efforts des établissements en matière de gestion de l'eau, de l'énergie, des déchets, de la biodiversité, ainsi que de sensibilisation et d'éducation à l'environnement.

Qu'est-ce que la démarche RSE ?

La Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) désigne l'intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et à leurs interactions avec les parties prenantes. Cela inclut la prise en compte des impacts sociaux, environnementaux et économiques de leurs décisions et activités.

La distinction essentielle : Complémentarité et finalité

La principale distinction entre le label Clef Verte et la démarche RSE réside dans leur nature et leur finalité :

Éviter la confusion : Mettre la démarche RSE au cœur de sa stratégie

Il est crucial pour les hôteliers et restaurateurs de comprendre que l'obtention du label Clef Verte ne constitue pas une fin en soi, mais plutôt un moyen de valoriser une véritable démarche RSE. Le label Clef Verte devrait être la conséquence naturelle d'une gestion responsable et durable de l'entreprise, et non le point de départ.

Conclusion : Prioriser l'engagement sincère envers la durabilité

Il est temps de dissiper la confusion entre le label Clef Verte et la démarche RSE. Les hôteliers et restaurateurs désireux de s'engager dans une véritable transition écologique et sociale doivent placer la démarche RSE au cœur de leur stratégie, en adoptant une approche holistique qui intègre les préoccupations environnementales, sociales et économiques dans toutes leurs activités.

Obtenir le label Clef Verte peut être une étape importante dans ce processus, mais cela ne doit pas être un objectif en soi. Il est important pour l’hôtelier de trouver les réelles attentes de résultats par la suite et donc de se poser la question : pourquoi je souhaite obtenir un label ?

Les 6 règles d’or pour éviter le greenwashing

“Notre hôtel s’engage à bannir le plastique à usage unique”,

“Nos produits sont sourcés localement”,

“Nous recyclons tous nos déchets”.

Ces phrases sont sur votre site internet ? Alors attention, tu es peut-être en train de faire du greenwashing sans le savoir !

Le greenwashing peut gravement nuire à la réputation d'une entreprise et à la confiance des clients et le secteur de l’hospitalité n’échappe bien sûr pas à cela. De plus, il peut être lourdement puni par la loi. Il est donc important de bien maîtriser sa communication.

Mais tout d’abord, qu’est-ce qu’on entend vraiment par greenwashing ?

Définition du greenwashing

Le greenwashing, également connu sous les termes d’éco-blanchiment ou de verdissage en français, est un concept apparu dans les années 1990 et créé par les ONG. Le greenwashing est une méthode de marketing qui consiste, pour les entreprises, à utiliser l’argument écologique auprès du public afin de se donner une image éco-responsable, alors que la réalité est tout autre et leurs pratiques loin d’être à la hauteur des allégations.  (BPI France)

En bref, le greenwashing est une pratique de communication trompeuse utilisée par des entreprises, des organisations ou des individus pour se donner une image de respect de l'environnement plus favorable qu'elle ne l'est réellement. (Paradigme)

Peu d’entreprises le pratique volontairement mais voilà, dans les faits, on peut facilement tomber dans le piège sans même le savoir. Certaines le font par maladresse, par négligence, par méconnaissance des aspects techniques, voire par une mauvaise appréhension des sujets liés à la transition énergétique.

Afin de déterminer si une allégation environnementale est fiable, c’est-à-dire si elle n’est pas trompeuse ou de nature à induire en erreur, il est nécessaire de vérifier que l’information délivrée est:

Elle doit également être fondée sur des preuves scientifiques ou des méthodes reconnues.

Les 6 règles d'or de la communication responsable

Dans cet article, je te donne six règles d'or pour éviter de tomber dans le piège du greenwashing et pour communiquer sur des pratiques véritablement durables.

Campagne contre le greenwashing

1. Être précis.

La transparence et la précision sont cruciales dans la communication écoresponsable. Fournissez des informations claires et précises sur vos initiatives écologiques. Par exemple, si vous mettez en place un programme de réduction des déchets, communiquez clairement les résultats obtenus et les méthodes utilisées. Utilisez des certifications reconnues, comme Green Key ou EarthCheck, pour valider vos initiatives et rassurer vos clients sur leur authenticité (Almost Zero Waste) (SGSCorp).

2. Ne pas mettre en avant des pratiques déjà obligatoires légalement.

Si vous mettez en avant dans votre communication des pratiques comme le tri des biodéchets ou la fin du plastique à usage unique, sachez que vous êtes en flagrant délit de greenwashing.

Dernier exemple en tête : Burger King. «On a trouvé comment rendre nos boissons encore meilleures», se vante Burger King dans une vaste campagne publicitaire. Hélas, la chaîne de restauration rapide n’a rien «trouvé» ; elle applique la loi française anti-gaspillage pour une économie circulaire (Agec) qui oblige, depuis le 1er janvier 2023, les restaurants de plus de 20 couverts à proposer de la vaisselle réutilisable. Or, selon les recommandations de l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP), «un annonceur ne peut se prévaloir de certaines actions à titre exclusif alors que celles-ci seraient imposées à tous par la réglementation en vigueur».

exemple de greenwashing

3. Éviter les allégations non fondées ou vagues.

Assurez-vous que toutes les affirmations écologiques que vous faites sont vérifiables. Par exemple, si vous affirmez que votre hôtel est "éco-responsable" ou “éco-lodge”, fournissez des preuves tangibles comme l'utilisation de produits de nettoyage écologiques certifiés, des systèmes de gestion de l'énergie efficaces, et des politiques strictes de recyclage. Les allégations vagues sans preuves peuvent être perçues comme du greenwashing et endommager votre crédibilité (CleanHub's Blog | For Clean Oceans ) (SGSCorp).

4. Ne pas s’auto-proclamer neutre en carbone.

La loi Climat et résilience du 22 août 2021 encadre depuis le 1er janvier 2023 le recours par les entreprises d’allégations de neutralité carbone. Les entreprises doivent désormais prouver la rigueur, la transparence et l’honnêteté de leurs procédures d'évaluation (bilan carbone, ACV) pour revendiquer la neutralité carbone de leurs produits et services et la communiquer. (BPI France) Attention donc à vos messages sur la neutralité carbone, sachant qu’elle est extrêmement difficile à atteindre, voire impossible…

5. Bannir les Pratiques de Compensation Carbone.

Concentrez vous d'abord sur la réduction des émissions de carbone de votre hôtel ou restaurant. Par exemple, optimisez l'efficacité énergétique de votre bâtiment et réduisez le gaspillage alimentaire. Aujourd’hui, il n’y a pas de preuve scientifique que les bons de compensation carbone obtiennent le résultat escompté et il n’existe pas de preuve que l’absorption promise corresponde réellement. Jusqu’à ce qu’on avance sur ce domaine, mieux vaut se concentrer sur une politique de réduction des émissions de GES et sur des éléments tangibles. (Almost Zero Waste).

6. Former votre équipe et vous-même.

Le meilleur moyen d’éviter le greenwashing est de maitriser son sujet et c’est un vaste domaine, complexe et très large. Si vous souhaitez engager votre hôtel dans une démarche éco-responsable et communiquer sur vos résultats, mieux vaut parfaire un peu vos connaissances pour appréhender le sujet. Une équipe bien informée peut mieux promouvoir vos initiatives durables auprès des clients et éviter les erreurs de communication pouvant conduire à du greenwashing involontaire (CleanHub's Blog | For Clean Oceans ) (SGSCorp).

Quelles sanctions en cas de greenwashing avéré ?

Les entreprises encourent une amende de 100 000 euros en l’absence de preuves tangibles et en cas d’infraction avérée. Parallèlement, l'article L.132-2 du Code de la consommation fait du greenwashing une infraction pénale si la pratique commerciale est reconnue comme trompeuse.

Une entreprise coupable de ces faits est ainsi passible de deux ans d’emprisonnement et d’une amende de 300 000 euros. Notons que cette amende peut être portée à 80 % des dépenses engagées pour la réalisation de la publicité ou de la pratique du greenwashing établi.

Outre les sanctions financières, peuvent s’ajouter les sanctions de réputation qui sont d’autant plus dommageable que l’infraction est diffusée et relayée. S’ensuit une perte de confiance des clients et une e-réputation endommagée, ce qui en vient à des pertes économiques.

En bref

En résumé, si vous souhaitez communiquer sur le sujet, prenez-le au sérieux et passez-y du temps. Il faut soigner sa communication, mettre en avant les actions que l’on a mis en place sans trop en faire et connaître l’impact réel de ses actions. Pour connaître l’ordre de grandeur des actions de réductions des émissions de gaz à effet de serre, le Bilan Carbone est un des outils les mieux adaptés. C’est un outil universel, reconnu, officiel et déjà obligatoire pour un certain nombre d’entreprises.

De plus, vous pouvez vous faire accompagner sur ces sujets par des professionnels reconnus et experts dans leur domaine.

www.economie.gouv.fr